À la loupe
28 février 2022

L’adaptation humaine à l’espace

Absence de pesanteur, rayons cosmiques, faible pression : l’espace est un milieu hostile pour l’être humain. Alors que l’humanité envisage des missions de longue durée, sur la Lune puis sur Mars, il est essentiel de comprendre les conséquences sur le corps de la vie dans l’espace pour planifier des voyages sûrs.

Pourquoi on en parle

Dans une étude parue le 18 février dans Frontiers in Neural Circuits, le suivi de 12 astronautes russes ayant séjourné six mois en moyenne dans la Station spatiale internationale (ISS) a montré que leur cerveau s’était adapté à la microgravité. À l’aide de différents outils d’imagerie cérébrale, l’équipe a constaté un déplacement du liquide céphalo-rachidien – qui enveloppe le cerveau et la moelle épinière – et des changements de forme, en particulier dans le corps calleux qui relie les deux hémisphères du cerveau. Ils ont également mis en évidence des changements dans les connexions neuronales entre plusieurs zones motrices du cerveau, où les commandes de mouvements sont initiées. Certains de ces changements persistent plus de sept mois après le retour sur Terre. Selon les auteurs, ces résultats constituent une base pour des recherches futures sur les changements cérébraux dans l’espace et la préparation de voyages spatiaux de longue durée.

En schéma

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