Le séquençage du génome humain
Le séquençage du génome humain consiste à lire l’ADN contenu dans les cellules d’un individu. Cette technologie est disponible depuis le début des années 2000. Elle a entraîné de nombreuses applications dans le domaine médical et a permis le développement d’une médecine dite « personnalisée ». L’utilisation de ces données génétiques soulève des questions éthiques.
Pourquoi on en parle
Un consortium de scientifiques américains a séquencé les 8 % du génome humain jusque-là non déchiffrés, selon un corpus de six articles parus dans la revue Science le 31 mars. Le séquençage du génome humain est ainsi quasi complet : seul le chromosome Y – masculin – reste à déchiffrer en totalité. Le séquençage consiste à déterminer l’ordre des molécules qui constituent l’ADN, appelées « bases », à l’aide d’un séquenceur, une machine spécifique. Au total, plus de trois milliards de paires de bases ont été séquencées à partir de cellules humaines. Le premier séquençage du génome humain avait été publié en 2001 dans le cadre du Projet génome humain, un projet international lancé fin 1988 aux États-Unis. Cette prouesse technologique avait coûté près de 3 milliards de dollars et nécessité plus de dix ans de recherches. D’autres éditions plus précises ont depuis été publiées, mais des limites technologiques empêchaient encore le décryptage de certaines régions du génome. Les auteurs s’attendent à ce que cette cartographie complète du génome humain conduise à de futures découvertes dans le domaine de la santé.
En schéma

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