L’évolution des espèces et la sélection naturelle
Le concept d’évolution des espèces est apparu dans les années 1800, allant à l’encontre de la théorie « fixiste » de l’époque, voulant que les espèces soient apparues telles quelles et restent fixes au cours du temps. Plusieurs mécanismes sont à l’origine de cette évolution, comme la sélection naturelle et les mutations génétiques, pouvant mener à l’apparition de nouvelles espèces. L’impact de l’humain sur l’environnement crée aujourd’hui de nouvelles pressions évolutives sur les espèces.
Pourquoi on en parle
Une étude parue dans la revue Science le 26 mai montre que l’évolution de certaines espèces d’animaux sauvages par sélection naturelle est deux à quatre fois plus rapide qu’estimée auparavant. La sélection naturelle est un tri naturel des êtres vivants exercé par une contrainte de l’environnement : les individus aux gènes les plus avantageux survivent et se reproduisent. Il s’agit de la première étude à examiner la vitesse de l’évolution à grande échelle. Elle inclut 19 populations issues de 15 espèces d’animaux sauvages, dont la mésange bleue de Corse, la hyène tachetée de Tanzanie ou encore le cerf élaphe d’Écosse. Toutes les populations ont été suivies sur de longues périodes allant de 11 à 63 ans. Les chercheurs ont comptabilisé le nombre total de descendants des individus suivis au cours du temps et retracé leurs relations d’apparentement. La moitié des espèces a évolué beaucoup plus rapidement qu’attendu. Il n’est pour l’instant pas possible de savoir quelles sont les pressions environnementales à l’origine de leur évolution rapide.
En schéma

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