Les prouesses du télescope spatial James-Webb
Le télescope James-Webb est le plus grand et le plus puissant des télescopes spatiaux jamais construits. Il embarque des instruments lui permettant d’étudier les confins de l’Univers et l’atmosphère d’exoplanètes. Depuis son lancement en décembre 2021, James-Webb a déjà produit l’image la plus nette jamais obtenue de l’Univers lointain.
Pourquoi on en parle
Le télescope spatial James-Webb a détecté pour la première fois du dioxyde de carbone (CO2) dans l’atmosphère d’une exoplanète, a annoncé la Nasa, l’agence spatiale américaine, le 25 août. L’exoplanète étudiée, nommée WASP-39 b, est une planète géante gazeuse d’un diamètre 1,3 fois plus grand que celui de Jupiter. Elle orbite autour d’une étoile semblable au Soleil, située à 700 années-lumière de la Terre. Les observations précédentes des télescopes spatiaux Hubble et Spitzer ont révélé la présence de vapeur d’eau, de sodium et de potassium dans l’atmosphère de l’exoplanète. La détection de CO2, qui est plus difficile, témoigne de la sensibilité très élevée de James-Webb. La présence de ce gaz donne des indications sur la composition des planètes. Cette découverte présage une bonne capacité du télescope à détecter et mesurer le dioxyde de carbone dans les atmosphères plus minces des petites planètes rocheuses comme la Terre, selon la Nasa.
En schéma

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