Dans le cerveau des procrastinateurs
La procrastination est le report volontaire et irrationnel d’une tâche qu’il vaudrait mieux effectuer au moment présent. Lorsqu’elle devient récurrente, elle peut entraîner un mal-être. Diverses études ont été menées pour expliquer ce qu’il se passe dans le cerveau des procrastinateurs. Des solutions pour lutter contre la procrastination découlent de ces découvertes.
Pourquoi on en parle
Deux chercheurs français ont développé un modèle mathématique permettant d’expliquer ce qu’il se passe dans le cerveau d’une personne qui procrastine, c’est-à-dire qui reporte l’exécution d’une tâche ou d’une décision. Leurs résultats ont été publiés dans la revue Nature Communications le 26 septembre. Des expériences permettant d’évaluer le niveau de procrastination de 51 participants, combinées à des observations de leur activité cérébrale par IRM, ont permis aux chercheurs d’identifier le cortex cingulaire antérieur comme une zone du cerveau impliquée dans la procrastination. Ce cortex évalue la balance coût/bénéfice associée à une tâche, comme faire sa vaisselle, tâche rébarbative qui demande un effort (coût), pour avoir une cuisine propre (bénéfice). Les chercheurs ont créé un algorithme capable de prédire la propension à procrastiner. Il a permis d’estimer le délai pris par chaque participant pour remplir et renvoyer plusieurs formulaires fastidieux une fois rentré chez lui.
En schéma

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