La mesure du temps à travers les âges
Pendant des millénaires, le temps était mesuré à partir de l’observation du ciel et de la rotation de la Terre sur elle-même. Aujourd’hui, le temps n’est plus mesuré à partir du mouvement de la Terre, mais des propriétés des atomes.
Pourquoi on en parle
L’ajout de secondes « intercalaires » dans le temps universel coordonné (UTC) va être supprimé d’ici 2035. Cette décision a été prise le 18 novembre par les membres de la Conférence générale des poids et mesures, qui régit les systèmes de mesure internationaux. UTC est une échelle de temps très précise adoptée par la plupart des pays. Elle permet de synchroniser tous les systèmes numériques sur la même heure (téléphones portables, GPS, satellites, Internet, etc.). Elle s’appuie sur près de 500 « horloges atomiques » appartenant à de nombreux pays. Avec les années, l’heure donnée par la position du Soleil dans le ciel, qui dépend de la rotation de la Terre sur elle-même, se décale légèrement par rapport au temps UTC. Concrètement, le Soleil peut se lever légèrement plus tard ou plus tôt par rapport à l’heure indiquée sur nos téléphones. Pour y remédier, on ajoutait des secondes intercalaires à UTC afin qu’il soit synchronisé avec l’heure solaire, à une seconde près. On a ainsi ajouté 37 secondes depuis 1972, la dernière fois en 2016. La décision de renoncer à ces ajouts a été prise pour éviter des dysfonctionnements de systèmes informatiques tels que les réseaux de distribution d’énergie, selon Noël Dimarcq, physicien au laboratoire Artemis et vice-président de l’Université Côte d’Azur.
En schéma

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