À la loupe
3 février 2023

Le déclin des insectes pollinisateurs

Ces dernières décennies, les apiculteurs et les biologistes constatent un déclin de l’ensemble des insectes pollinisateurs, y compris les espèces sauvages. L’agriculture intensive et le changement climatique en sont les principaux responsables. Des solutions sont mises en place pour ralentir le déclin de ces insectes.

Pourquoi on en parle

La France renonce complètement aux néonicotinoïdes, des insecticides utilisés en agriculture, a annoncé le ministère de l’Agriculture le 23 janvier. La France a interdit toutes les substances néonicotinoïdes en agriculture en 2018. Mais la filière des betteraves sucrières, qui a souffert en 2020 de la jaunisse transmise par des pucerons, a bénéficié d’une dérogation ces deux dernières années. Les néonicotinoïdes ne sont pas uniquement pulvérisés sur les plantes, mais peuvent enrober les semences avant qu’elles ne soient semées. Ils se diffusent ainsi à l’ensemble de la plante, y compris au nectar et au pollen. Selon plusieurs études scientifiques, ces insecticides agissent sur le système nerveux des insectes et sont mis en cause dans le déclin des insectes pollinisateurs, dont les abeilles. Dans un rapport paru en 2021, l’agence nationale de sécurité sanitaire Anses, un établissement public, listait 22 solutions pour remplacer les néonicotinoïdes pour lutter contre les pucerons dans les cultures de betteraves sucrières.

En schéma

Inscrivez-vous pour poursuivre votre lecture !

Essayez gratuitement Brief.science pendant 30 jours.
Sans engagement ni carte bancaire.

J’ai déjà un compte