À la loupe
26 mai 2023

L’art du baiser expliqué par la science

Pratiqué depuis des milliers d’années, le baiser sur la bouche est observé dans de nombreuses cultures humaines. La philamatologie (la science du baiser) avance différentes théories pour l’expliquer. S’ils favorisent le bien-être et les liens sociaux, les baisers peuvent exposer les individus aux maladies de l’autre.

Pourquoi on en parle

S’embrasser sur la bouche était une pratique courante dans l’Antiquité et a sûrement contribué à la propagation de maladies transmises par la salive, soutiennent un historien et une biologiste dans un article paru dans la revue Science le 18 mai. Les deux auteurs montrent que les baisers associés à des actes érotiques ou romantiques sont mentionnés dans les textes mésopotamiens et égyptiens dès 2 500 av. J.-C., bien avant leur mention dans un manuscrit d’Inde daté d’environ 1 500 ans av. J.-C., qui faisait jusqu’ici référence. Les baisers peuvent avoir un effet secondaire non intentionnel sur la transmission de microbes, écrivent les auteurs. Des recherches récentes en paléogénomique (étude de l’ADN retrouvé sur des restes anciens) ont montré que des agents pathogènes courants transmissibles par la salive étaient présents dans les périodes historiques anciennes et même préhistoriques. C’est le cas du virus responsable de l’herpès (HSV-1), du virus d’Epstein-Barr, à l’origine de plusieurs maladies, dont la mononucléose, et du parvovirus B19, responsable d’infections.

En schéma

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