29 novembre 2021

Dans Brief.science cette semaine, on vous explique le cycle du carbone et la captation du CO2, on vous étonne avec le double estomac des fourmis et la naissance des étoiles, et on vous raconte l’invention du stéthoscope.

Doses de science

Espace

La Nasa, l’agence spatiale américaine, et l’entreprise américaine SpaceX ont lancé mercredi dernier une sonde spatiale baptisée Dart. L’objectif est qu’elle s’écrase sur l’astéroïde Dimorphos à la vitesse de 24 000 km/h pour le faire dévier de sa trajectoire. La mission permettra de déterminer si la déviation par impact cinétique est une technique efficace pour se protéger contre un éventuel astéroïde menaçant la Terre. La Nasa prévoit que l’engin d’une demi-tonne atteigne sa cible, qui mesure environ 160 mètres de diamètre, à l’automne prochain. L’agence spatiale précise que Dimorphos n’est pas une menace pour la Terre.

Covid-19

L’Organisation mondiale de la santé, une agence de l’ONU, a annoncé vendredi l’émergence d’un nouveau variant du Covid-19. Détecté pour la première fois en Afrique du Sud, le variant Omicron présente une trentaine de mutations sur sa protéine Spike (ou protéine S). C’est cette protéine qui permet au Sras-CoV-2 de pénétrer dans les cellules humaines et qui est ciblée par les vaccins. Les laboratoires à l’origine des vaccins existants sont en train de tester leur efficacité face au nouveau variant.

Paléontologie

Un hominidé qui vivait il y a 2 millions d’années, l’Australopithecus sediba, utilisait ses membres supérieurs pour grimper aux arbres, comme les singes, et ses membres inférieurs pour marcher comme les humains, selon une étude parue dans la revue eLife ce mardi. L’analyse des vertèbres lombaires d’une femelle Australopithecus sediba, surnommée Issa, démontre que sa colonne vertébrale possédait une courbure, ou lordose, qui est associée à la bipédie. Jusqu’ici, le mode de locomotion de cette espèce faisait débat au sein de la communauté scientifique.

Stockage de données

100 milliards de copies de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 et de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne de 1791 ont été encodées sur ADN puis stockées dans deux minuscules capsules en acier inoxydable. Les capsules ont fait leur entrée aux Archives nationales mardi dernier et peuvent être conservées jusqu’à 50 000 ans sans aucun apport d’énergie, représentant ainsi d’énormes avantages par rapport au stockage numérique classique. Les chercheurs ont numérisé les documents, avant de convertir les données binaires (0 et 1) en données quaternaires (A, T, C, ou G pour les quatre molécules de l’ADN) à l’aide d’un algorithme.

La captation naturelle et artificielle du carbone

Le dioxyde de carbone (CO2) émis par les activités humaines dans l’atmosphère depuis le début de l’ère industrielle est à l’origine du changement climatique. Une partie de ces émissions est captée dans les forêts, les sols ou les océans via des mécanismes naturels. La captation de CO2 peut également se faire de manière artificielle.

Pourquoi on en parle

La COP26, la 26e édition d’une conférence des Nations unies sur le changement climatique, s’est tenue à Glasgow, en Écosse, du 1er au 20 novembre. Près de 200 pays ont accepté le pacte de Glasgow, qui appelle les pays à « intensifier les efforts vers la réduction progressive de l’énergie produite à partir du charbon » et à « l’élimination des subventions aux énergies fossiles ». Si la stratégie principale est de diminuer les émissions de CO2 à la source, sa séquestration, c’est-à-dire le stockage à long terme du CO2 hors de l’atmosphère, est aussi une technique envisagée pour atteindre les engagements de l’accord de Paris signé en 2015 dans le cadre de la COP21.

En schéma

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