Espace
La Nasa, l’agence spatiale américaine, et l’entreprise américaine SpaceX ont lancé mercredi dernier une sonde spatiale baptisée Dart. L’objectif est qu’elle s’écrase sur l’astéroïde Dimorphos à la vitesse de 24 000 km/h pour le faire dévier de sa trajectoire. La mission permettra de déterminer si la déviation par impact cinétique est une technique efficace pour se protéger contre un éventuel astéroïde menaçant la Terre. La Nasa prévoit que l’engin d’une demi-tonne atteigne sa cible, qui mesure environ 160 mètres de diamètre, à l’automne prochain. L’agence spatiale précise que Dimorphos n’est pas une menace pour la Terre.
Covid-19
L’Organisation mondiale de la santé, une agence de l’ONU, a annoncé vendredi l’émergence d’un nouveau variant du Covid-19. Détecté pour la première fois en Afrique du Sud, le variant Omicron présente une trentaine de mutations sur sa protéine Spike (ou protéine S). C’est cette protéine qui permet au Sras-CoV-2 de pénétrer dans les cellules humaines et qui est ciblée par les vaccins. Les laboratoires à l’origine des vaccins existants sont en train de tester leur efficacité face au nouveau variant.
Paléontologie
Un hominidé qui vivait il y a 2 millions d’années, l’Australopithecus sediba, utilisait ses membres supérieurs pour grimper aux arbres, comme les singes, et ses membres inférieurs pour marcher comme les humains, selon une étude parue dans la revue eLife ce mardi. L’analyse des vertèbres lombaires d’une femelle Australopithecus sediba, surnommée Issa, démontre que sa colonne vertébrale possédait une courbure, ou lordose, qui est associée à la bipédie. Jusqu’ici, le mode de locomotion de cette espèce faisait débat au sein de la communauté scientifique.
Stockage de données
100 milliards de copies de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 et de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne de 1791 ont été encodées sur ADN puis stockées dans deux minuscules capsules en acier inoxydable. Les capsules ont fait leur entrée aux Archives nationales mardi dernier et peuvent être conservées jusqu’à 50 000 ans sans aucun apport d’énergie, représentant ainsi d’énormes avantages par rapport au stockage numérique classique. Les chercheurs ont numérisé les documents, avant de convertir les données binaires (0 et 1) en données quaternaires (A, T, C, ou G pour les quatre molécules de l’ADN) à l’aide d’un algorithme.