Espace
Le nouveau télescope spatial James-Webb a capturé ses premières images d’une étoile lointaine (258 années-lumière), a annoncé la Nasa le 11 janvier. Comme attendu, l’astre est apparu flou et en 18 exemplaires. Il s’agit désormais d’aligner les miroirs du télescope pour qu’ils produisent une image nette et unique, une étape très attendue des scientifiques. James-Webb est le télescope spatial le plus grand, le plus puissant et le plus complexe jamais construit. Ses images seront a priori moins impressionnantes que celles du télescope Hubble, mais elles permettront de voir plus loin dans l’Univers.
Endométriose
Une équipe française a conçu un test salivaire pour diagnostiquer l’endométriose en quelques jours seulement. Cette maladie concerne une femme sur 10, selon l’Inserm, un institut de recherche médicale public, et met en général huit ans à être diagnostiquée. Elle provoque de très fortes douleurs et touche l’endomètre, la muqueuse qui tapit l’intérieur de l’utérus et qui est évacuée sous forme de règles. Selon les résultats publiés dans le Journal of Clinical Medicine, le test a identifié 96,7 % des patientes souffrant d’endométriose (sur 153) et n’a pas délivré de faux positifs, ce qui en fait un outil de diagnostic très prometteur.
Dilatation du temps
Dans une étude parue dans la revue Nature, des chercheurs allemands ont mesuré la dilatation temporelle sur la plus petite distance jamais réalisée : un millimètre. La gravité ralentit l’écoulement du temps, de sorte que sur Terre, le temps passe plus vite au sommet de l’Everest qu’au niveau de la mer : c’est la dilatation temporelle. Les différences sont si infimes qu’elles ne sont pas perceptibles, mais elles peuvent être mesurées à l’aide d’horloges atomiques, qui donnent l’heure avec une grande précision. Selon l’équipe, ces travaux pourraient contribuer à rendre les horloges atomiques 50 fois plus précises, et offrir de nouveaux outils pour étudier des phénomènes physiques.
Nouvelle étoile
Deux études parues dans la revue Monthly Notices of the Royal Astronomical Society Letters décrivent des étoiles inattendues. Dans la première, les auteurs ont découvert deux étoiles « sous-naines » possédant des quantités de carbone et d’oxygène très supérieures à ce qui est normalement attendu dans l’atmosphère de ce type d’étoile (de l’ordre de 20 % au lieu de 1 %). Dans la seconde, les scientifiques proposent un modèle d’évolution stellaire qui permettrait d’expliquer l’existence de tels astres.