Climat
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) a publié la semaine dernière le deuxième volet de son sixième rapport. Il souligne les impacts déjà ressentis du changement climatique qui atteint aujourd’hui +1,09 °C par rapport à l’ère pré-industrielle : vagues de chaleur plus intenses et plus fréquentes, augmentation des feux de forêt et des précipitations, élévation du niveau de la mer, acidification des océans, etc. La détérioration de la situation rend une réponse des États d’autant plus urgente, selon le rapport. Entre 3,3 et 3,6 milliards de personnes vivent dans un environnement vulnérable au changement climatique, estime-t-il.
Mortalité infantile
Le taux de mortalité infantile repart nettement à la hausse en France depuis 10 ans, relève une étude publiée dans le journal The Lancet Regional Health-Europe le 1er mars. Après avoir diminué continuellement depuis la Seconde Guerre mondiale, il a augmenté de 7 % entre 2012 et 2019, passant de 3,3 à 3,6 décès de nourrissons (enfants de moins d’un an) sur 1 000 naissances. Les auteurs jugent primordial de comprendre les causes de cette augmentation.
Débris spatiaux
Un propulseur de fusée s’est écrasé sur la Lune le 4 mars. C’est la première fois qu’un débris spatial qui n’est pas issu d’une mission lunaire ou d’un crash intentionnel percute notre satellite naturel. L’incident ne présente aucun danger immédiat pour les humains ou pour d’autres engins spatiaux. Avec une dizaine de missions lunaires prévues d’ici 2025, l’envoi plus fréquent d’engins suscite des inquiétudes sur la multiplication de débris spatiaux à la surface lunaire, rapporte la revue Nature dans un article. L’agence spatiale européenne estime par ailleurs que plus de 36 000 débris de plus de 10 centimètres de diamètre tournent autour de la Terre.
Produits ménagers
Une étude parue dans Science Advances le 25 février montre que les produits de nettoyage parfumés génèrent autant de particules fines que les voitures. Ces nanoparticules sont produites par l’interaction entre l’ozone contenu dans l’air et les monoterpènes, des molécules qui donnent par exemple un parfum d’agrume ou de sapin aux produits nettoyants. Selon les auteurs, d’autres études doivent être menées pour évaluer les conséquences sanitaires de cette exposition qui s’est accrue avec le Covid-19. Il est conseillé de ventiler pendant et après le ménage et de privilégier des produits contenant le moins d’ingrédients possible.