Covid long
Des scientifiques français ont montré que la perte d’odorat, l’altération du goût, la gêne respiratoire et la fatigue étaient les symptômes les plus fréquemment rapportés plusieurs mois après une infection au Covid-19. Les résultats, obtenus à partir des données de près de 26 000 volontaires, sont publiés dans le journal The Lancet Regional Health. Ces symptômes « longs » sont particulièrement observés chez les patients ayant eu des symptômes typiques au moment de l’infection.
Énergie
La première éolienne en mer de France a été installée le 13 avril au sein du parc offshore de Saint-Nazaire, un parc éolien au large des côtes, a annoncé celui-ci dans un communiqué. Sa mise en service est prévue début mai. Le parc comptera 80 éoliennes réparties sur 78 km², de 12 à 20 km de la côte. Le vent en mer étant plus fort et constant que sur terre, les éoliennes offshore produisent plus d’électricité. La production attendue du parc équivaut à la consommation électrique de 700 000 habitants. Trois autres parcs éoliens offshore sont en construction au large des côtes françaises, en Seine-Maritime, dans les Côtes-d’Armor et dans le Calvados.
IA
Des chercheurs américains ont développé une intelligence artificielle (IA) permettant d’estimer le risque de mourir d’un arrêt cardiaque et dans combien de temps il pourrait survenir. Leur étude a été publiée dans la revue Nature Cardiovascular Research le 7 avril. L’IA a été entraînée avec des images de cœurs de patients ayant des antécédents cardiaques. Les prédictions réalisées ont été plus précises que celles des médecins et sont valides pour différents types de maladies cardiaques. Selon les auteurs, cette technologie a le potentiel d’améliorer la prise de décision des médecins.
Champignons
Dans une étude parue le 6 avril dans la revue Royal Society, des chercheurs britanniques prouvent que les champignons s’envoient des signaux électriques au travers de longs filaments souterrains (hyphes) mesurant quelques micromètres de diamètre. Selon eux, ces signaux servent à communiquer. Les chercheurs ont analysé l’activité électrique de quatre espèces de champignons en insérant des microélectrodes dans ces filaments. Ils ont remarqué que certains signaux électriques revenaient régulièrement. La taille du « lexique » fongique peut ainsi aller jusqu’à 50 « mots » qui restent à décoder.