Météorites
Une équipe japonaise a identifié dans des météorites des composants qu’on retrouve dans l’ADN et l’ARN. Ces deux longues molécules sont présentes dans les cellules de tous les êtres vivants. Elles sont constituées de cinq composants appelées « bases azotées ». Jusqu’à présent, les scientifiques n’avaient trouvé que trois de ces cinq bases dans des météorites. Les chercheurs ont identifié les deux dernières : la cytosine et la thymine. Ils font l’hypothèse que les météorites ont apporté sur Terre ces molécules essentielles à l’émergence de la vie. Les résultats ont été publiés dans la revue Nature Communications le 26 avril.
Biologie
Des scientifiques américains ont créé un circuit d’environ huit centimètres composé de quatre tissus humains, cardiaque, hépatique, osseux et cutané, cultivés en laboratoire à partir d’un échantillon de sang d’une personne. Les tissus sont reliés par un flux vasculaire leur permettant de communiquer comme ils le font dans le corps humain. Ce circuit permet de tester l’efficacité ou l’innocuité de médicaments et d’étudier des maladies comme la leucémie ou le Covid-19 de manière personnalisée pour chaque patient. L’équipe a maintenu les tissus vivants pendant plus de quatre semaines, prouvant ainsi que le modèle peut être utilisé pour des études à long terme. Leurs travaux sont parus le 27 avril dans la revue Nature Biomedical Engineering.
Paléontologie
Des paléontologues allemands ont identifié des fossiles trouvés entre 1976 et 1990 comme appartenant à trois ichtyosaures (du grec « poisson-lézard »), selon une publication du Journal of Vertebrate Paleontology parue le 27 avril. Ces gigantesques vertébrés marins respirant hors de l’eau vivaient dans les océans il y a environ 220 millions d’années. Mesurant plus de 20 mètres, ils sont parmi les plus grands animaux à avoir vécu sur Terre. Les fossiles ont été exhumés à 2 800 m d’altitude, dans les Alpes suisses. Le plancher sous-marin de l’époque s’est peu à peu retrouvé au sommet de ces montagnes en raison de la tectonique des plaques.
Cancers
Une équipe de l’Université de Cambridge a identifié 58 nouvelles « signatures mutationnelles » dans les cellules tumorales d’une grande cohorte britannique de plus de 12 000 patients atteints de cancer. Les signatures mutationnelles sont des ensembles de mutations (modifications de l’ADN) caractéristiques de certaines tumeurs. Elles sont par exemple produites par l’exposition à certains cancérogènes comme la fumée de tabac dans le cas des cancers du poumon ou les rayons ultraviolets dans le cas des cancers de la peau. Leur identification permet de mieux comprendre comment les tumeurs apparaissent et comment les traiter, soulignent les auteurs de l’étude publiée le 22 avril dans la revue Science.