Environnement
L’ensemble des milieux terrestres, aquatiques et marins, notamment côtiers, sont contaminés par des produits phytosanitaires (qui font partie des pesticides), selon un rapport publié le 5 mai par des scientifiques de l’Inrae et de l’Ifremer, deux instituts de recherches publics. La contamination touche des milieux reculés comme les zones proches des pôles et les grands fonds marins. Les pesticides contribuent au déclin des insectes, des oiseaux, des chauves-souris et des amphibiens.
Piqûre de moustique
Aedes aegypti, une espèce de moustique vecteur du Zika, de la dengue et de la fièvre jaune, a évolué pour reconnaître l’odeur humaine, selon une étude parue dans la revue Nature le 4 mai. Les scientifiques leur ont présenté des odeurs humaines et d’autres espèces (rats, cochons, chiens, etc.), tout en observant leur activité cérébrale. Sur les 60 centres nerveux du moustique, deux sont activés en cas de présence humaine. Le premier signale la présence d’odeurs à proximité et le second confirme ou non s’il s’agit d’une odeur humaine. Les auteurs de l’étude ont breveté un mélange contenant un composé chimique de l’odeur humaine reconnu par les moustiques dans l’espoir qu’il soit utilisé pour les attirer vers des pièges.
Dégradation du plastique
Des scientifiques ont mis au point une enzyme capable de dégrader en 24 heures le polytéréphtalate d’éthylène (PET), un polymère couramment utilisé dans les plastiques. Les résultats ont été publiés dans la revue Nature le 27 avril. L’équipe de recherche a modifié l’enzyme PETase, produite naturellement par des bactéries et qui décompose le plastique en quelques semaines pour qu’elle soit plus rapide. Les chercheurs espèrent que leur enzyme sera utilisée dans les décharges et les zones polluées. Les produits fabriqués à partir du PET peuvent mettre des siècles à être dégradés dans la nature.
Obésité
En Europe, près des deux tiers des adultes et un tiers des enfants sont considérés en surpoids ou obèses, selon un rapport publié mardi par le bureau européen de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), une agence de l’ONU. Les auteurs affirment que l’obésité risque de dépasser le tabagisme en tant que principal facteur de risque de cancer. Chaque année, l’obésité et le surpoids sont responsables de 1,2 million de décès et de 200 000 nouveaux cas de cancers en Europe, d’au moins 13 types différents. L’OMS estime que les politiques publiques devraient taxer les aliments sucrés et améliorer la prise en charge des personnes souffrant d’obésité.