Cancer
Une étude américaine publiée le 5 juin dans le New England Journal of Medicine atteste une rémission complète de 18 patients atteints d’une forme spécifique de cancer du rectum grâce à un nouveau médicament qui aide le système immunitaire à reconnaître les cellules cancéreuses et à les détruire. Les patients ont reçu une dose toutes les trois semaines pendant six mois. 12 ont été suivis pendant au moins un an et n’ont pas montré de signes de récidive. C’est la première fois que l’immunothérapie (un traitement stimulant les défenses immunitaires) montre de tels résultats sans qu’il soit nécessaire de recourir aux traitements standard de radiothérapie ou de chimiothérapie.
Poulets
Les poulets ont commencé à être domestiqués il y a 3 500 ans en Asie du Sud-Est et ont été reconnus comme « source de nourriture » seulement plusieurs siècles après, selon les résultats d’une recherche internationale publiés dans la revue PNAS lundi dernier. Leur domestication était jusqu’ici controversée et estimée jusqu’à 10 000 ans en arrière. Selon les auteurs, l’arrivée de la culture du riz et du millet en Asie du Sud-Est a rapproché les ancêtres sauvages du poulet des êtres humains, permettant leur domestication. Avant d’être consommés, ils étaient vénérés et associés aux élites, précise l’étude.
Conquête spatiale
Mardi dernier, la France est devenue le 20e pays à signer les accords Artemis, un traité international entre les pays participant à un programme d’exploration de la Lune dirigé par la Nasa, selon un communiqué du Centre national d’études spatiales. Ce programme prévoit de renvoyer des astronautes sur la Lune vers 2025 et d’assembler une station habitable en orbite lunaire. Il vise à terme un voyage habité vers Mars. Les accords Artemis encadrent la conquête spatiale et énumèrent une série de principes tels que l’exploration pacifique de l’espace et la transparence des activités.
Peau artificielle
Une étude britannique parue mardi dernier dans la revue Science Robotics décrit la création d’une e-skin, une peau électronique pouvant réagir au toucher. La « peau » est conçue à l’aide de transistors synaptiques, des composés électroniques qui imitent les connexions neuronales du cerveau. L’équipe a créé une grille flexible de 168 transistors synaptiques et l’a posée sur une main de robot pouvant bouger. La main était ensuite entraînée à reculer plus ou moins en fonction de la pression du toucher ressentie par la peau. Les auteurs affirment que leurs travaux représentent une avancée importante dans le domaine de la robotique tactile.