Covid-19
Plus de 99 300 nouveaux cas positifs quotidiens de Sars-CoV-2 étaient recensés en France en moyenne sur sept jours, soit 60 % de plus qu’une semaine plus tôt, selon les chiffres publiés vendredi dernier par Santé publique France, un organisme public dépendant du ministère de la Santé. Le sous-variant BA.5, issu de mutations du variant Omicron, est désormais majoritaire en France. Le BA.5 est plus contagieux que le sous-variant Omicron BA.2, précédemment majoritaire, et plus résistant aux vaccins actuels. Il est associé à une plus faible augmentation du nombre d’hospitalisations et de décès, selon un article paru dans la revue Nature le 23 juin.
Ciment bio
Des scientifiques américains ont mis au point une méthode non émettrice de CO2 permettant de produire du ciment dit « Portland » avec des microalgues. Habituellement, la production de ce type de ciment implique l’extraction et l’incinération de grandes quantités de calcaire, ce qui entraîne des émissions massives de CO2. L’équipe de recherche a cultivé des coccolithophores, des microalgues vivant dans le fond des océans, capables de produire naturellement du calcaire à partir du CO2 et de la lumière du soleil. L’Université du Colorado à Boulder a présenté ce nouveau procédé dans un communiqué de presse paru le 23 juin.
Cancer du sein
Les cellules cancéreuses du sein se propagent dans le sang principalement pendant le sommeil, selon une étude publiée le 22 juin dans la revue Nature. Quel que soit le type de cancer, les cellules cancéreuses se propagent dans d’autres organes via la circulation sanguine, formant de nouvelles tumeurs appelées métastases. Des chercheurs suisses ont réalisé des prélèvements chez 30 femmes atteintes d’un cancer du sein, à différents moments de la journée ou de la nuit. Selon eux, la propagation des cellules cancéreuses s’accélère la nuit, car elle est contrôlée par des hormones, dont la mélatonine qui détermine le rythme veille-sommeil. Les auteurs espèrent que leurs résultats permettront de développer de nouvelles stratégies thérapeutiques contre le cancer.
Australopithèques
Les australopithèques d’Afrique du Sud sont plus âgés qu’on le pensait, selon une étude parue dans la revue PNAS le 27 juin. Une équipe de recherche internationale a daté à 3,4 millions d’années « Madame Pless », un crâne fossile de l’espèce Australopithecus africanus, découvert en Afrique du Sud. Ce crâne était jusqu’ici daté à 2,6 millions d’années. Ce spécimen est donc plus âgé que sa cousine Lucy, un fossile de l’espèce Australopithecus afarensis d’Afrique de l’Est âgé de 3,2 millions d’années. Ces résultats suggèrent que l’Afrique du Sud peut, au même titre que l’Afrique de l’Est, être considérée comme le « berceau de l’humanité ».