26 septembre 2022

Dans Brief.science cette semaine, on vous explique les impacts de la pollution lumineuse sur la santé, on vous étonne avec des taupes dont le cerveau rétrécit en hiver et on vous raconte l’âge de la Terre.

Doses de science

Covid-19

La Haute Autorité de santé (HAS), une autorité publique indépendante, a recommandé mardi dernier l’utilisation de trois vaccins à ARN messager adaptés au variant Omicron du Covid-19. Ces vaccins, deux pour le laboratoire Pfizer-BioNTech et un pour Moderna, ont été précédemment validés par l’Agence européenne des médicaments, chargée de l’évaluation des médicaments dans l’Union européenne. Le nombre de contaminations au Covid-19 atteignait vendredi soir 32 500 nouveaux cas quotidiens en moyenne sur sept jours, en hausse par rapport aux 25 400 cas enregistrés une semaine plus tôt, selon Santé publique France, un organisme public dépendant du ministère de la Santé.

Réalité virtuelle

Des patients équipés d’un casque de réalité virtuelle pendant une opération chirurgicale de la main ont eu besoin de moins d’anesthésiant pour apaiser la douleur, selon une étude publiée dans la revue Plos One mercredi dernier. Deux groupes de 17 personnes ont été constitués. Le premier, dont les membres étaient équipés d’un casque de réalité virtuelle diffusant des contenus relaxants, a reçu en moyenne six fois moins d’anesthésiant que l’autre groupe. Tous les patients ont répondu à un questionnaire évaluant la douleur ressentie pendant l’opération et aucune différence significative n’a été mesurée entre les deux groupes.

Paludisme

Le déclin des amphibiens a engendré une augmentation des cas de paludisme chez l’humain au Costa Rica dans les années 1990 et au Panama dans les années 2000, selon une étude parue mardi dernier dans la revue Environmental Research Letters. La réduction considérable du nombre d’amphibiens dans le monde est liée à un champignon parasite. La diminution des grenouilles et des salamandres, qui se nourrissent de moustiques, a entraîné l’augmentation de ces derniers, dont certains pouvant transmettre le paludisme. Il s’agit de la première preuve causale de l’impact de la perte des amphibiens sur la santé humaine.

L’impact de la pollution lumineuse sur la santé humaine et animale

La pollution lumineuse correspond à l’altération de la luminosité naturelle nocturne causée par des lumières d’origine humaine, comme les lampadaires. Elle modifie les comportements des êtres vivants et dérègle les rythmes biologiques des vertébrés, y compris des êtres humains. Différentes solutions existent pour limiter ces impacts.

Pourquoi on en parle

L’utilisation d’éclairages riches en lumière bleue a fortement augmenté en Europe au cours de la dernière décennie, selon une étude britannique publiée le 14 septembre dans la revue Science. La lumière bleue est produite par des éclairages LED (diode électroluminescente), remplaçant les lampes à sodium des lampadaires, car moins énergivores. Les auteurs de l’étude alertent sur les impacts néfastes avérés pour la santé d’une exposition régulière à cette lumière bleue. Elle provoque des dérèglements dans le cycle du sommeil, qui, à terme, peuvent causer des maladies chroniques. Les scientifiques soulignent également l’impact négatif des éclairages riches en lumière bleue sur la faune. Ils appellent à une utilisation modérée de ces sources de lumière et à une utilisation de dispositifs réduisant leur intensité, afin d’en diminuer les impacts.

En schéma

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