Peste noire
La peste noire, survenue aux XIVe siècle en Europe, en Asie et en Afrique, a une incidence sur notre réponse actuelle aux maladies auto-immunes, selon une étude publiée mercredi dernier dans la revue Nature. Cette maladie a tué entre 30 % et 50 % de la population européenne. En étudiant des échantillons d’ADN de dépouilles de victimes et de survivants de la peste noire, une équipe de recherche a identifié des gènes protecteurs contre elle. Transmis aux descendants des survivants, ces gènes sont aujourd’hui associés à une sensibilité accrue aux maladies auto-immunes, des maladies où le système immunitaire devient dysfonctionnel et s’attaque aux cellules saines de l’organisme.
Catalogue astronomique
Des fragments du catalogue d’étoiles réalisé par l’astronome grec Hipparque au cours du IIe siècle avant Jésus-Christ ont été retrouvés dans un vieux manuscrit, selon une étude parue dans la revue Journal for the History of Astronomy mardi dernier. Il s’agit de la plus ancienne tentative connue pour déterminer la position des étoiles. Ce catalogue est plus précis que celui de l’astronome grec Ptolémée, rédigé des siècles plus tard, analyse l’étude. Les fragments du catalogue d’étoiles, effacés et recouverts par d’autres inscriptions, ont été révélés grâce à l’imagerie multispectrale, une technique qui pourrait « sauver de l’oubli des textes de philosophie, de médecine ou d’horticulture disparus », estiment les scientifiques.
Stockage de l’hydrogène
Des chercheurs ont mis au point une méthode pour faciliter l’usage de l’hydrogène en tant que combustible, selon une étude publiée mercredi dernier dans la revue ACS Central Science. L’hydrogène, s’il est produit à partir de sources d’énergie renouvelable, est utilisé comme carburant « propre », car sa combustion ne produit que de l’eau et de l’énergie. L’hydrogène peut être stocké dans des matériaux solides, comme des sels, pour faciliter son transport, mais il est alors difficile de le récupérer pour l’exploiter. Pour le récupérer, les chercheurs ont utilisé du manganèse, un métal relativement courant sur Terre. Cette nouvelle méthode n’émet pas de CO2, ne nécessite pas de métaux rares et permet de récupérer 99 % de l’hydrogène, contrairement aux méthodes actuelles.