VIH
Un vaccin contre le VIH a passé sa première phase d’essai clinique et montre des résultats prometteurs, selon une étude publiée vendredi dernier dans la revue Science. Le VIH est un virus qui infecte les cellules du système immunitaire et dérègle leur fonctionnement, pouvant ainsi provoquer le sida. Le nouveau vaccin permet de stimuler la production d’un rare type d’anticorps, c’est-à-dire des molécules qui neutralisent des agents pathogènes (virus, bactéries, etc.). Sur les 36 patients vaccinés depuis janvier, 35 ont produit les anticorps attendus, sans effet indésirable notable. Selon Onusida, le programme des Nations unies contre le sida, « 650 000 personnes dans le monde sont décédées de maladies liées au VIH en 2021 ».
Microplastiques
Des scientifiques ont mis au point une poudre qui permet d’éliminer les microplastiques présents dans l’eau, a annoncé mercredi l’université australienne RMIT s’appuyant sur une étude parue dans la revue Chemical Engineering Journal. Cette poudre est composée de nanomatériaux capables de piéger les microplastiques de 5 mm. La poudre, qui est magnétique, est ensuite récupérée à l’aide d’aimants. Les résidus de plastique de cette taille ne sont ni détectables ni éliminables par les stations d’épuration classiques et peuvent mettre jusqu’à 450 ans à se dégrader, écrit l’équipe de recherche. Les chercheurs souhaitent désormais faire appel à des industriels pour développer leur produit.
Lacs
Le nombre de lacs sur notre planète a considérablement augmenté ces dernières décennies, a annoncé lundi l’Université de Copenhague s’appuyant sur une étude publiée dans la revue Nature Communications. Entre 1984 et 2019, la superficie totale des lacs mondiaux a augmenté de plus de 46 000 km2, soit un peu plus de la superficie du Danemark. Cette augmentation est due au changement climatique (fonte des glaciers et dégel du pergélisol, le sous-sol gelé en permanence) et aux activités humaines (création de lacs artificiels). Les lacs contribuent aux émissions de gaz à effet de serre. Les bactéries et les champignons qui s’y trouvent, en se nourrissant de plantes et d’animaux morts, émettent du CO2 et du méthane.