Vaccin pour abeilles
Un vaccin pour abeilles a été approuvé pour la première fois par le département américain de l’Agriculture, selon un communiqué publié mercredi dernier par l’entreprise Dalan Animal Health, à l’origine du vaccin. Il vise à lutter contre la loque américaine, une maladie causée par une bactérie qui peut tuer toute une colonie d’abeilles domestiques (vivant dans des ruches) en s’attaquant aux larves. La loque américaine est présente dans la plupart des régions du monde. Le vaccin est mélangé à la nourriture des abeilles ouvrières et se retrouve dans la gelée royale que ces dernières fabriquent pour alimenter la reine. Les larves produites par la reine sont alors immunisées contre la maladie. Les abeilles, qui jouent un rôle important dans la pollinisation, sont en déclin dans le monde entier.
Cerveau
Une quatrième méninge, membrane enveloppant et protégeant le cerveau et la moelle épinière, a été observée pour la première fois chez les humains et la souris, rapporte une étude parue dans la revue Science le 5 janvier. Jusqu’ici, seulement trois méninges étaient identifiées. Très fine, la quatrième membrane n’est pas détectable par les scanners cérébraux. Nommée « Slym », elle permet aux cellules immunitaires qui s’y trouvent de détecter les infections et les inflammations dans le cerveau. Cette membrane protège égalemment le cerveau des déchets cellulaires toxiques. Les auteurs de l’étude pensent que plusieurs maladies, dont la sclérose en plaques et la maladie d’Alzheimer, sont déclenchées ou aggravées par une anomalie de la Slym.
Parasites en danger
En raison du changement climatique, la population de parasites marins a chuté ces dernières décennies dans le détroit de Puget, un bras de mer situé dans le nord-ouest des États-Unis. Ce déclin est causé par le réchauffement des eaux de surface, qui menace les espèces hôtes (des poissons) que les parasites colonisent. Des scientifiques ont mis en évidence ce déclin en comptabilisant les parasites marins (crustacés, ténias, etc.) chez des poissons capturés entre 1880 et 2019. Il s’agit de la plus grosse étude consacrée au recensement des parasites. Dans un écosystème, les parasites ont plusieurs fonctions utiles, comme la régulation des espèces hôtes. Les résultats ont été publiés dans la revue The Proceedings of the National Academy of Sciences lundi.