Déforestation
La déforestation dans les tropiques entraîne une réduction des précipitations dans ces zones, montre une étude publiée mercredi dans la revue Nature. Pour arriver à ce résultat, l’équipe de chercheurs a combiné des données satellitaires portant sur la quantité de précipitations et l’évolution de la déforestation de 2003 à 2017, en Amazonie, au Congo et en Asie du Sud-Est. Selon les auteurs, la déforestation perturbe le processus par lequel l’humidité des feuilles est renvoyée dans l’atmosphère et forme des nuages de pluie. La réduction des précipitations entraîne une diminution de la ressource en eau, du rendement des cultures et de la production d’hydroélectricité, avertissent-ils.
Laboratoire sous-marin
Un laboratoire sous-marin installé en Méditerranée pour étudier à la fois l’espace et les fonds marins a été inauguré vendredi dernier, selon un communiqué du CNRS, un organisme public de recherche. Cette plateforme de recherche est située à 2 450 mètres de profondeur, au large de Toulon. La lumière du Soleil n’atteint pas une telle profondeur et la plateforme baigne dans l’obscurité. Ces conditions très calmes sont propices à l’étude des neutrinos, des particules élémentaires venues de l’espace qui traversent la mer. Elles sont produites par des événements cosmiques lointains de grande ampleur, comme des explosions d’étoiles. Le laboratoire est également équipé pour étudier la vie et la chimie des fonds marins.
Vie sur Mars
Les instruments scientifiques des rovers (véhicules d’exploration) envoyés sur Mars ne sont pas suffisamment sensibles pour détecter des traces de micro-organismes, explique une étude parue le 21 février dans la revue Nature Communications. L’équipe a analysé – avec les mêmes instruments que ceux envoyés sur Mars – des échantillons du désert d’Atacama, au Chili, où vivent des micro-organismes. Cette région est analogue aux zones géologiques étudiées sur Mars. Les instruments n’ont pas pu fournir de preuves fiables de la présence de micro-organismes anciens ou actuels. Seules des analyses ADN des échantillons en laboratoire avec des équipements de pointe l’ont permis. Pour prouver sans équivoque que la vie a déjà existé sur Mars, il faudrait ramener des échantillons sur Terre, soutiennent les auteurs. À ce jour, aucun échantillon de sol martien n’a jamais été ramené sur notre planète.