Haute mer
Les pays membres de l’ONU ont finalisé samedi un traité international visant à assurer la protection de la biodiversité marine en haute mer. La biodiversité marine souffre du réchauffement climatique, de la pollution et de la surpêche. Couvrant près des deux tiers des océans, la haute mer – ou eaux internationales – ne relève d’aucune juridiction nationale. Ce traité, le premier du genre, prévoit de créer des aires marines protégées pour y limiter la pêche et les extractions minières. Les océans absorbent environ 30 % des émissions de CO2 dues aux activités humaines, explique l’ONU sur son site.
Pollution atmosphérique
La quasi-totalité de la population mondiale (plus de 99,9 %) est exposée à des concentrations de particules fines (aussi appelées PM2,5) supérieures au seuil recommandé par l’Organisation mondiale de la santé, une agence de l’ONU, selon une étude publiée dans la revue The Lancet Planetary Health lundi. Les particules fines sont des particules en suspension dans l’air, dont la taille est inférieure à 2,5 micromètres. Elles proviennent du trafic routier (combustion dans les moteurs, usure des routes et des pneus), du chauffage par combustion (bois, gaz, etc.) et de certains procédés industriels. L’exposition à ces particules accentue le risque de développer des maladies cardiovasculaires, respiratoires, neurologiques et des cancers pulmonaires.
Équitation
Les humains ont monté des chevaux dès 5 000 av. J.-C., détaille une étude parue vendredi dernier dans la revue Science Advances. Il s’agit des plus anciens humains identifiés comme cavaliers à ce jour. En étudiant les restes de cinq individus yamnaya, un peuple nomade d’Europe de l’Est, des archéologues ont découvert plusieurs changements dans leur morphologie osseuse, qui témoignent d’une pratique de l’équitation à cru (sans selle). Ces adaptations comprennent par exemple l’aplatissement du fémur et la modification de la colonne vertébrale inférieure. Les scientifiques ont également identifié des traces de coups de sabot sur les os étudiés.